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KORFA, le cercle
Duo chorégraphique, percussions corporelles, voix et acrobaties
Avec Jérôme Pont et Alban de la Blanchardière
30 minutes / Spectacle en salle ou en extérieur

Deux corps s’affrontent dans un espace limité : un cercle de 5 mètres de diamètre. Largement suffisant pour se jauger, pour se défier, mais aussi pour chercher – entre sons et gestes – une nécessaire coexistence.
Leurs trajectoires se croisent et s’entrechoquent. Leur histoire se construit, ponctuée par des mains qui claquent, des voix qui se percutent, des regards qui se heurtent. Trouveront-ils un terrain d’entente ?
Témoin privilégié de cette quête chorégraphiée, le public perçoit chaque manifestation de la relation qui s’installe entre les danseurs, devenant ainsi le complice de leur intimité mouvementée… Ce duo s’adresse à tous les spectateurs, petits et grands, en attirant l’attention sur le corps dans ses multiples sens.

Korfa, le cercle : le teaser (2’22)

La danse est un langage sans mensonge. Elle donne à voir à l’extérieur la réalité d’un présent intérieur.
La voix provient littéralement de nos entrailles. Elle prend source au centre du corps et porte la parole de ce qu’il y a de plus intime en nous. Utiliser sa voix, c’est accepter d’être entendu !
La percussion corporelle est une sorte de pulsion première, une manière de sentir concrètement ce que l’on est. On se palpe, on sait qu’on est là. En pratiquant à plusieurs, on se met au diapason, en lien sur une même pulsation. C’est une expérience qui transcende les relations sociales.

Alban de la Blanchardière

Distribution

  • Direction artistique et chorégraphique, danseur, body percussionniste, chanteur / Alban de la Blanchardière
  • Danseur, acrobate, percussionniste / Jérôme Pont
  • Regard extérieur / Delphine Vespier

Coproductions

DRAC, Direction Régionale des Affaires Culturelles de Bretagne / Bleu Pluriel, Trégueux / Itinéraires Bis, Association de Développement Culturel et Artistique des Côtes d’Armor / Conseil Général des Côtes d’Armor / St Brieuc Agglomération / SPEDIDAM.

Résidences

Bleu Pluriel, Trégueux / Solenval, Plancoët / MJC du Plateau, Saint-Brieuc.

Le CERCLE de KORFA

La première idée est de donner aux deux protagonistes une situation de départ à la fois simple et contraignante. Nous devions nous sentir enfermés et sans repère. Sans possibilité de trouver un coin à soi.
Après coup, il est apparu que ce cercle pouvait bien représenter l’espace que chacun a, dans sa vie, pour vivre. Son cercle de travail, son cercle d’amis, l’espace d’une salle de classe, sa maison, les routes que nous empruntons tous les jours, etc…
Ces espaces, que nous choisissons plus ou moins, ne sont pas fermés, au sens strict. Nous pourrions les franchir à n’importe quel moment. Il en va de même du cercle de KORFA. Ce n’est qu’un trait au sol… Pourquoi rester ? Pourquoi en sortir ? Comment faire ? Qu’y a-t-il plus loin ?

KORFA tout terrain

La place du public autour de la scène est un élément constitutif du spectacle. Assis tout autour en proximité immédiate, les spectateurs partagent l’intimité des personnages ; ils s’imprègnent de leurs souffles, peuvent saisir la moindre expression de visage, la moindre variation de tension des corps.
La pièce, montée sans lumière, sans sonorisation, est totalement autonome techniquement. C’est un spectacle conçu pour s’installer quasiment n’importe où (cf : fiche technique) : en extérieur, dans la rue, en pleine nature ou dans la cour d’une prison… en intérieur, dans des salles des fêtes, des granges, des usines désaffectées, une cantine scolaire ou une bibliothèque…
En évitant au maximum les contraintes techniques, nous nous sommes donnés les moyens d’aller vers le public, et notamment celui qui n’entre pas ou peu dans les théâtres.

KORFA, comme le CORPS

Korfa vient du breton korfadurezh, qui signifie « anatomie ».
La pièce est issue d’une sorte de fascination pour l’extraordinaire étendue des possibilités du corps humain. Mais également de la prise de conscience qu’il renferme tout notre Être. Nos rêves, nos souvenirs, nos traumatismes, nos espoirs ; tout ce qui nous fonde, nous définit, est inscrit dans notre enveloppe charnelle. A force de « pratiquer » le corps, on pourrait y « lire » toute son histoire et l’état général dans lequel il se trouve.



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